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La marche par l'esprit
LA MARCHE PAR L'ESPRIT
Nous insisterons sur le premier attribut de Dieu et du Saint-Esprit qui résume tous les autres. En effet, il n'y a pas d'amour sans liberté sans respect de la vie, sans vérité, sans justice, sans séparation d'avec le péché.
L'Esprit d'amour
L'expression "Marchez dans l'amour" se retrouve souvent dans la Bible Romains 14/15 ; 1 Jean 1/6,7, 10). "Celui qui dit aimer Dieu et qui n'aime pas son frère est un menteur". Le Cantique des Cantiques déclare : "L'amour est fort comme la mort".
L'amour de Dieu a triomphé de la mort à la croix et à la résurrection. Cet amour est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit !
un amour qui peut rattacher à la vie les plus désespérés. "Le suicide n'aura jamais lieu si des liens étroits rattachent à la vie" (Dr. Laplane).
un amour qui redonne la dignité aux plus bas tombés
Un amour qui bannit la crainte et communique la paix aux aliénés, qui aide à la recréation d'une identité nouvelle.
l'amour et le pardon libèrent de la mort, de l'agression et de la haine de soi ou des autres. Avec tes collègues de travail : es-tu aussi prêt à pardonner les offenses, les injustices, les péchés commis à ton égard ?.
"Comme vous avez reçu Christ marchez en Lui"
Le premier principe de la médecine (cf. serment d'Hippocrate), c'est faire du bien et ne pas nuire ("primum non nocere'). De ce principe d'amour pour le patient découlent les quatre suivants. Dans toutes nos décisions médicales, demandons-nous si nous sommes vraiment motivés par l'amour du patient. Trop souvent, il y a d'autres choses peu glorieuses : notre orgueil, notre propre gloire, notre promotion sociale, nos craintes
L'amour est le premier besoin de l'homme : sachons donc écouter nos malades. Ils ont besoin d'être accueillis avec douceur, bienveillance, bonté, patience (notion de souffrance. prendre du temps... aussi pour être aux pieds du Maître Jésus-Christ), paix, joie. "Pratiquez la miséricorde avec joie" (Romains 12/8). Tout cela correspond "au fruit de l'Esprit", à l'amour. L'amour accepte l'autre avec ses différences, l'amour cherche la paix et l'unité, il pardonne, il console, il sécurise, il valorise.
L'amour se donne, comme Jésus s'est donné pour nous "afin de nous donner un exemple" (1 Pierre 2/21). L'amour donne ce qu'il a de plus cher. "Quiconque ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple" (Luc 14/33). Le verset 6 d'Apocalypse 1 affirme que nous sommes "un peuple de sacrificateurs pour Dieu", nous recevons le même esprit de sacrifice que Jésus, un esprit de compassion, prêt à souffrir, par amour, avec et pour les perdus ("Va promptement dans les places et dans les rues de la ville et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles..." Luc 14/21), prêt à aimer d'un amour désintéressé. "... Ils ne peuvent pas te rendre la pareille..." (Luc 14/13-14). La compassion n'est pas du prosélytisme.
L'amour n'existe que dans l'humilité. Le Saint-Esprit est comparé à une colombe, Jésus-Christ à un agneau... L'humilité permet une relation juste avec les autres et avec Dieu, une relation d'amour, de coeur à coeur. Dans Luc 14/7, Jésus nous invite à prendre la dernière place : une place de serviteur, d'esclave (qui marche pieds nus, sans aucun droit...). Notre vraie grandeur, c'est de pouvoir incarner Jésus-Christ. "Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. il s'est humilié..." (Philippiens 2/5-8). C'est dans cette position que nous représentons le mieux le Maître, le Roi des rois. Sommes-nous prêts à perdre notre vie par amour pour Jésus et pour les perdus, à nous attacher aux vraies richesses ? "Recherche la justice, la piété, la foi, l'amour, la patience, la douceur" (1 Timothée 6/11). "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi et de la Bonne Nouvelle la sauvera.
Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ?" (Marc 8/34-38). Rien ne peut prendre la place de Dieu (famille, amis, culture, réputation, biens matériels, argent, ton repos, ton confort...)
L'Esprit de liberté
Il est aussi appelé l'Esprit de grâce (pardon, douceur, respect). II n'y a pas d'amour sans respect de la liberté. Jésus montre l'exemple dans Apocalypse 3/20 : "Je me tiens à la porte et je frappe". L'amour respecte les autres et ne cherche pas à les manipuler. Respectons le corps de nos patients : leur intimité, leur pudeur. Le don d'organes ne doit pas devenir "un trafic de corps et d'âme" comme nous le dit l'Apocalypse. Attention au respect de l'âme, de la volonté dans l'hypnose et la sophrologie. Attention aux chrétiens qui chassent des démons sans respecter les per-sonnes (cf Jude 8-10).
L'amour véritable ne rend pas l'autre dépendant que ce soit dans le couple ou la famille. Respectons et stimulons le plus possible l'autonomie de la personne handicapée ou âgée.
Le deuxième grand principe de la médecine, c'est de rendre le patient autonome. La vraie liberté se trouve dans la soumission à Dieu et à ses commandements (Deutéronome 5/7-21). "Le sabbat a été fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat". L'amour libère du légalisme. Soyons prêts à lutter pour la liberté, tout en acceptant de tout perdre pour Jésus-Christ, d'abandonner nos droits à la liberté par amour pour Lui
L'Esprit de vie
Un esprit de guérison, d'équilibre qui correspond au troisième grand principe : respecter la vie de la conception jusqu'à la mort. Dans Luc 14/3, Jésus place les humains et leur guérison avant les traditions : "Est-il permis de faire une guérison le jour du sabbat ?". L'amour de Dieu s'est incarné dans la vie.
L'amour est le premier besoin de l'homme : sachons donc écouter nos malades.
Amer, c'est aussi se soumettre aux lois de la vie à tous les niveaux : corps, âme et esprit. C'est accepter pleinement la vie, Sa vie ! Le Psaume 139 affirme : Tu es unique... "créé d'une manière merveilleuse". Tu n'es pas un accident ! Tu as été voulu par Dieu ! La vie est avant tout l'oeuvre de Dieu et cela de la conception jusqu'à la mort.
Dieu a en horreur le "sang innocent" : avortement, euthanasie...
L'homme soigne, mais Dieu guérit. Ne prenons pas le risque de travailler contre Dieu. La vie est un combat et l'Esprit-Saint est un Esprit de victoire et de force. Dieu nous appelle à être des combattants, des soldats, des laboureurs, à être de son côté, sans crainte, dans l'amour et le respect de son Oeuvre.
Respecter la vie, ce n'est pas seulement lutter pour soigner, mais c'est aussi prévenir en vivant dans l'harmonie avec les lois établies par Dieu pour le corps, l'âme et l'esprit, dans l'équilibre et la communion avec Dieu.
Respecter la vie est un acte de foi et d'espérance : Dieu a un projet, un plan, un avenir... même pour les handicapés, les mourants... Ayons aussi la vision de la vie éternelle qui nous aidera à triompher dans toutes les épreuves de la vie.
L'Esprit de vérité
C'est l'Esprit de révélation qui libère des problèmes cachés. La vérité nous affranchit de l'esclavage du Menteur, elle libère de la crainte et du péché, des philosophies mensongères. La vérité nous montre qui nous sommes et qui est Dieu.
Le quatrième grand principe de la médecine consiste à accorder au patient le droit de savoir. Les malades ont besoin de savoir certaines choses concernant leur maladie, leur traitement. Il est important d'en parler honnêtement. L'incertitude est mauvaise. Reconnaissons aussi que nous ne savons pas tout !
Ce droit de savoir n'est pas seulement technique ou pronostic. Tout homme a le droit de connaître ses vrais besoins, son aveuglement, son besoin de salut. Communiquer la Vérité, c'est communiquer Christ en s'en tenant à l'essentiel : Jésus-Christ mort et ressuscité pour notre salut (différent des sectes).
Notre témoignage doit être discret, authentique et puissant. Etre, vivre, faire et dire ensuite.
La vérité est agissante par l'amour, elle doit se communiquer avec sagesse. Dans le contact personnel et les discussions, essayons d'entrer en contact avec le coeur des gens (avec leurs craintes et leurs espérances) plutôt que d'argumenter.
La vérité, c'est encore être d'accord pour être vu et observé ("Les pharisiens l'observaient" Luc 14/1), être authentique et sans hypocrisie, devenir un modèle comme Paul, reconnaître aussi ses torts et ses problèmes.
La vérité peut toucher le coeur profondément. Des patients peuvent se souvenir d'une parole de leur médecin parfois pendant des années.
L'Esprit de justice et de sainteté
Le cinquième grand principe concerne une répartition équitable des moyens médicaux en tout cas pour ce qui concerne votre domaine de responsabilité.
Attention aux médecines à deux vitesses : mêmes soins pour tous (même amour pour tous, même pour les immigrants clandestins), sans distinction de classes sociales, de races et de religions. "Dieu a tant aimé le monde" (en médecine missionnaire et humanitaire, notre superflu pourrait pourvoir aux peuples défavorisés). Dieu a en horreur l'injustice et l'idolâtrie qui proviennent de notre égoïsme, de notre avarice et de notre amour de l'argent.
Ne participez pas à toute forme de péché et de mal... Soyez des exemples. Attention à l'idolâtrie : à tout ce qui prend la place de Dieu (l'argent, le Moi...). Vivez une vie sain-te en vous séparant du péché et de l'esclavage sous toutes ses formes ! "Saint, saint, saint est le Seigneur". Vivons en communion avec Dieu, marchons selon l'Esprit-Saint, et croyons que Dieu peut changer la face du monde de la santé.
"Si mon peuple, qui est appelé de mon nom, s'humilie, prie et recherche ma face, s'il se détourne de ses mauvaises voies , moi, je l'écouterai des cieux, je pardonnerai son péché et je guérirai son pays". (2 Chroniques 7 : 14)
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