• Dyabolik

     

    Une course de tous les diables

    Valérie DURULundi 14 septembre 2015
    Une course de tous les diables
    Si certaines épreuves exigeaient de l'endurance et de la force, d'autres demandaient surtout de l'agilité. (V. D.)

    Pour sa première édition, la Dyabolik affichait complet ce week-end, à Lamentin. Objectif : boucler son parcours en franchissant des tas d'obstacles. Bain de boue garanti.

     

    « Génial » , s'exclame Frédéric, de Sainte-Rose.
    L'engouement est général. Ils sont couverts de boue, ruisselants de sueur et fourbus, mais ravis. Et tous prêts à remettre ça. La Saintanaise Nadège la première. « À refaire, c'était vraiment super. »
    Hier matin, ils étaient 1250 au départ de la Dyabolik, sur le circuit de Bellevue, à Lamentin. Un parcours pédestre avec obstacles. Une sorte de « Mud day » , un challenge inspiré des parcours du combattant, mais en beaucoup plus ludique. Les participants avaient le choix entre deux tracés : le sprint (4,5 km) et le master (8,5 km). Deux parcours jalonnés d'obstacles : escalade de palissade, traversée de fossé de boue, glissade sur bâche, rampement dans des tuyaux, etc.
    Peu importe la manière de les franchir. Sur les fesses, à genoux, en avant ou en arrière. L'important, c'est de passer. Parfois avec de l'aide et chacun à son rythme. Pour, au final, franchir la ligne d'arrivée sous les applaudissements.
    FRANCHE RIGOLADE
    Sur les parcours, c'est la franche rigolade. « On a l'impression de vivre une épreuve de Koh lanta » , s'amuse Laurent. Certains, comme Nadège et Michaël, sont déguisés. Elle en Flash woman, lui en une sorte de Spider man.
    « L'idée, c'est de faire du sport mais en s'amusant » , explique Frédéric Pardo, l'organisateur. Le mot d'ordre, c'est de « s'éclater » . On est tous là pour se détendre. Dans la boue, on est tous pareils. »
    Le concept - « une première dans la Caraïbe » - a visiblement fait des émules. « On a dû refuser du monde » , explique l'épouse de Frédéric, Addeline. Et comme tout le monde en redemande, ils remettront ça et avec encore plus de participants. Reste à fixer une date.
    Certains sont venus en équipe, comme Frédéric, Léonard, Manuel et Laurent. Eux aussi ont reçu leur médaille. Et c'est sûr, ils seront là lors de la prochaine édition. (V. D.)
    Peu importe la manière de franchir les obstacles, l'important, c'est de passer. (V. D.)
    La manifestation était ouverte à tous, mais c'était plus facile pour les sportifs en convient Laurent, qui conseille quand même les genouillères pour la prochaine fois. (V. D.)
    Pas facile de ramper dans les tuyaux. Surtout quand on est grand et costaud. En plus, il a beaucoup plu samedi. Ça glisse. (V. D.)
    Deux parcours étaient proposés, l'un de 4,5 km et le second, pour les plus aguerris, de 8,5 km. (V. D.)
    Comme nombre de participants, Mickaël et Nadège sont venus déguisés. Elle en Flash woman, lui en Spiderman. Avec leurs amis, ils sont venus faire du sport en s'amusant. (V. D.)
    Il ne s'agit pas de finir premier, mais de boucler son parcours avec, souvent, l'aide d'autres participants. À l'arrivée, tout le monde est gagnant et reçoit sa médaille. (V. D.)
    1 500
    C'est le nombre d'enfants et d'adultes qui ont couru, rampé, escaladé et passé des dizaines d'obstacles dans la boue, ce week-end. Un véritable parcours du combattant. Les participants, fourbus et fatigués, sont déjà prêts à repartir pour ce grand moment de sport fun.
    Pour Frédéric et Addeline Pardo, de l'association Enjoy Event de Petit-Bourg, c'est un succès avec 1 500 participants, 250 enfants samedi et 1 250 adultes hier. (V. D.)
     
     
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  • Un sous-marin russe avec 20 missiles balistiques intercontinentaux et 200 ogives nucléaires se dirige vers la Syrie.                                                         

    Le 7 septembre 2015

    Le plus grand sous-marin du monde, le Dmitri Donskoï (TK-208), Typhon selon les codes de l’OTAN, est parti en direction de la Méditerranée et est destiné à la côte de la Syrie, selon des rapports exclusifs des sources militaires et du renseignement de DEBKAfile.  A bord du sous-marin, il y a 20 missiles balistiques intercontinentaux Bulava (SS-N-30 selon les codes de l’OTAN) avec une estimation jusqu’à 200 ogives nucléaires.  Chaque missile, avec une portée rapportée de 10.000 kilomètres, peut transporter de 6 à 10 ogives nucléaires MIRV.

    Le sous-marin de la Russie est parti de sa base en Mer du Nord, le 4 septembre, escorté par deux navires de guerre anti-sous-marins.  Leur arrivée à destination dans 10 jours complètera le nouveau déploiement militaire russe en Syrie.

    L’introduction par le président Vladimir Poutine d’une force nucléaire dans les eaux de la Syrie construit ce qui, au début, ressemblait à une opération pour fortifier le régime de Bashar al-Assad de Damas dans une expédition militaire capable d’une confrontation aérienne et maritime avec les forces américaines au Moyen-Orient.

    Le secrétaire d’État des États-Unis, John Kerry, en a suggéré autant, samedi 5 septembre, quand il a exprimé ses préoccupations au sujet des informations « d’une augmentation de l’accumulation militaire en Syrie » de la Russie dans un appel téléphonique au Ministre des Affaires Étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov.  Le Département d’État a rapporté : « Le Secrétaire a déclaré clairement que si ces rapports étaient exacts, ces actions pourraient aggraver encore le conflit, en conduisant à une plus grande perte de vies innocentes, en augmentant les flux de réfugiés et en risquant une confrontation avec les opérations de la coalition contre l’État Islamique d’Irak et du Levant (ISIS) en Syrie. »

    John Kerry faisait allusion à l’ingérence potentielle de la Russie avec des frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis contre l’État Islamique d’Irak et du Levant (ISIS) en Syrie.

    Les sources de Debkafile à Washington et à Moscou indiquent que l’envoi d’un sous-marin nucléaire dans les eaux syriennes est pris comme un message fort que le Kremlin ne laissera pas les États-Unis entraver son intervention militaire dans le conflit syrien et que le Kremlin a l’intention d’aller aux extrêmes pour garder la voie ouverte pour les troupes russes dans le pays déchiré par la guerre.

    Cette situation a parcouru un long chemin au-delà des intentions de l’administration Obama lorsque les pourparlers américano-russes ont d’abord été tenus pour les forces américaines en poste en Turquie et en Irak, avec les troupes russes arrivant en Syrie, pour lancer un effort combiné contre l’État Islamique.  Ces pourparlers n’ont abouti à rien.

    Dans son bulletin de vendredi le 11 septembre, DEBKA hebdomadaire 678 révèlera pour la première fois comment Poutine a l’intention d’utiliser les forces russes qu’il consigne en Syrie, leur planification opérationnelle, leur coordination militaire avec l’Iran et, surtout, comment la nouvelle intervention de la Russie en Syrie peut avoir un impact sur les politiques des États-Unis au Moyen-Orient et pour Israël.

    Source : DEBKA file.com

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